En 2023, plus de 4 % de l’électricité produite en France provient du photovoltaïque (source : Bilan électrique 2023, RTE) et près de 30 % des énergies renouvelables.
Malgré l’augmentation continue des tarifs des énergies fossiles et l’insécurité liée à leur approvisionnement, nous en restons encore fortement dépendants.

Habitudes, insouciance, résistance au changement : pourquoi ne pas opter pour le photovoltaïque ?

Voici 4 raisons de changer d’avis :

1. Elle est extrêmement adaptable

Sur les bâtiments (toitures, façades, verrières, fenêtres…), au sol (pour de grandes centrales), sur des ombrières de parkings, au sein d’exploitations agricoles, sur des structures flottantes, des textiles (toiles de tente, voiles de bateaux…), ou encore sur la carrosserie de véhicules électriques, les panneaux photovoltaïques s’intègrent facilement. Cela démontre l’incroyable adaptabilité du photovoltaïque dans notre pays.

2. Elle est non polluante

Un bilan carbone allégé et en amélioration constante
L’industrie du photovoltaïque utilise des gaz et des produits chimiques pour la fabrication des cellules solaires, générant ainsi des déchets. Toutefois, les procédés de production s’améliorent continuellement.

La fabrication des panneaux photovoltaïques produit peu de gaz à effet de serre, et ces émissions sont largement compensées par les économies réalisées en remplaçant des centrales à gaz ou à charbon.
De plus, l’exploitation des centrales photovoltaïques est totalement dépourvue de pollution, offrant ainsi un avantage environnemental majeur.

Une technologie solaire sans terres rares
Les panneaux photovoltaïques modernes n’utilisent pas de terres rares.
Cependant, certains métaux comme le tellure, l’indium, l’argent et l’antimoine, utilisés dans les cellules à couches minces et les panneaux en silicium, sont considérés comme critiques. Bien que l’Union européenne classe le silicium comme une ressource critique, la France, cinquième producteur mondial, n’est pas concernée grâce à d’importantes réserves mondiales. Selon l’ADEME, l’utilisation de l’argent et de l’antimoine est moins préoccupante, car ces métaux peuvent être remplacés par d’autres.

3. Elle est compétitive

Les particuliers qui ont fait poser une installation photovoltaïque de petite puissance peuvent bénéficier du tarif d’achat national via le système de “guichet ouvert”. Deux options s’offrent à eux :

• Vendre toute l’électricité produite, en l’injectant sur le réseau public.
• Autoconsommer une partie de l’électricité et vendre l’excédent sur le réseau.

Il est également possible d’autoconsommer l’intégralité de l’électricité produite pour alimenter directement le logement, sans passer par le réseau public. En 10 à 20 ans, la plupart des petites installations en toiture sont rentabilisées.

4. Elle est en pleine croissance

Le rôle clé du photovoltaïque dans la transition énergétique en France
Début 2024, la capacité photovoltaïque installée en France atteignait 20 GW. L’objectif de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) est d’atteindre 35 GW minimum d’ici 2028 et 100 GW en 2050, conformément à la Loi d’Accélération des Énergies Renouvelables.

Parallèlement, la France vise à réduire de 40 % sa consommation d’énergies fossiles et de 50 % sa consommation énergétique totale d’ici 2050 (par rapport à 2012). Pour atteindre la neutralité carbone, l’effort de décarbonation devra être accompagné d’une plus grande sobriété énergétique et d’une efficacité accrue des solutions durables comme le photovoltaïque, dont le déploiement rapide est essentiel à cette transition.